Dans le National féminin, avec cinq nouvelles parties décisives, nous sommes maintenant à 28 parties sur 30 qui ne se sont pas finies par la nulle ! Soit plus de 93 % des parties, un record certainement !
Les deux seules joueuses à ne pas avoir gagné de parties se sont vengées aujourd’hui. Anda Safranska a bien joué contre Natacha Benmesbah et ne l’a pas lâchée en fin de partie.
Isabelle Malassagne a eu plus de réussite contre Nino Maisuradze, les blancs on raté le coup gagnant 21.Dxh5! à la place de 21.Dxe7?! et quelques coups plus tard 29.Te5 au lieu de 29.Tc4?? qui perd une pièce.
Pourquoi Silvia Collas contre Andreea Navrotescu, a-t-elle laissé son cavalier en prise ? Après 15.e4 elle aurait simplement pu jouer 15…Ce7 ou même 15…Td8. Résultat, une pièce de perdue, mais elle s’accroche et était presque revenue dans la partie. 38…b4! lui aurait permis de passer un dangereux pion au lieu de cela elle se fait mater quelques coups plus tard. Grace à cette victoire Andreea revient à la troisième place à égalité avec son adversaire du jour.
Sophie Milliet continue son sans faute avec une belle partie italienne contre Maria Leconte. Elle passe maintenant au score impressionnant de 6/6 !
Cette victoire précieuse lui permet d’être seule en tête puisque la révélation du tournoi Cécile Haussernot a chuté contre Marina Roumegous. Une partie à rebondissement où chaque joueuse a eu sa période. 31.Fb3+ suivi de 32.Fd5 gagnait du matériel et garantissait à Marina un avantage considérable. Par contre 37…Tc8! aurait permis à Cécile de gagner une pièce et donc la partie. Au finale la partie semblait s’acheminer vers une nulle surtout après 44…Cd4+ mais Cécile préféra 44…Rg7 et perdit un pion puis la partie. La partie analysée par Marina sur diagonaleTV.
Dans le National, il y eut quatre nulles cette fois, mais toutes très accrochées.
Le duel des mal placés entre Jean-Luc Chabanon et Jean-François Jolly a été la plus rapide. Un passage en finale de fous de couleurs opposées totalement égale et les deux joueurs durent jouer leurs fous jusqu’au 41è coup avant de conclure la nulle.
Dans la partie Laurent Fressinet contre Yannick Gozzoli, l’ancien champion de France a obtenu un petit plus qu’il tenta de faire fructifier comme à son habitude. Peut-être 27.Fd5 aurait permis d’accentuer la pression. Au lieu de cela il y eut beaucoup d’échanges et la finale cavalier contre fou qui s’ensuivit ne laissait aucune chance de victoire.
Sébastien Mazé contre Tigran Gharamian obtint aussi un petit plus. Il tourna dans tous les sens avec sa paire de fous mais le cavalier noir était bien accroché et l’on ne voyait pas comment passer cette forteresse. La nulle fut conclut un peu après le 40è coup.
La partie la plus importante pour la tête du tournoi était la rencontre entre Matthieu Cornette et Christian Bauer. Dans cette sicilienne, les blancs semblèrent obtenir une belle attaque, mais le joli coup de défense 24…Txe5! qui sacrifie une qualité pour un pion, permit à Christian de repousser celle-ci. Et il obtint du jeu, à tel point que Matthieu se sentit obligé de rendre une pièce. La finale tour et pion contre fou et cavalier, semblait sensiblement égale. Les deux joueurs continuèrent sans que l’on sache qui jouait vraiment pour gagner. Finalement la nulle fut conclue après l’échange de presque tous les pions.
La seule victoire du jour est à mettre à l’actif d’Etienne Bacrot contre Maxime Lagarde. Etienne ouvre enfin le score dans ce tournoi et se replace à la deuxième place à égalité avec quatre autres joueurs. Au classement, nous nous retrouvons avec la même configuration que la veille, Christian Bauer est seul en tête devant cinq poursuivants à un point.
Ci-dessous commentée l’intéressante partie gagnée par Etienne contre une solide défense française.
(Partie commentée : cliquez sur le premier coup pour pouvoir la rejouer)
A voir sur Diagonale TV :
Les Opens
(par Sylvain Ravot)
Accession
Dans le choc des leaders, très belle victoire de Pierre BARBOT contre Jean-Pierre LE ROUX, à rejouer ci-dessous ! Nulle entre BELLAHCENE et DEGRAEVE et regroupement à la deuxième place 4,5/6, avec Quentin LOISEAU et Guillaume PHILIPPE. Voici les appariements de la ronde 7 :
Victoire au finish en 72 coups pour Ricardo GERVASIO table 1 contre Michel SAUCEY ! Il en profite pour prendre seul les commandes du tournoi avec 5,5/6. En effet, Richard GOLDENBERG a fait chuter le héros d’hier François VAREILLE, se plaçant ainsi à la deuxième place avec Eric PRIÉ et Michel FABER.
Remarquons les parties nulles obtenues par Patrice CAPITANIO (1682) et Pierre-Yves BASSO (1799) contre des adversaires à plus de 2000 Elo.
Après sa partie nulle table 1, Nicolas VEDOVOTTO conserve seul le leadership avec 5,5/6. Derrière, Sylvain DEGARDIN, à la faveur d’une partie d’une grande qualité qui remporte le prix de beauté de cette ronde (à rejouer en bas de page), et Leopold ATTARD, rejoignent Cyrille FRUCHARD à 5 points. Voici les affrontements de la septième ronde :
Dans le duel des jeunes meneurs à 5/5, c’est Nathan NGUYEN-CADORET qui profite d’une inattention pour l’emporter simplement. Il est l’un des rares joueurs de tout le championnat à conserver un score parfait !
A l’instar de Christian BAUER dans le National, il possède maintenant un point entier d’avance sur ses poursuivants, qui sont Guillaume BALLAN, Lionel BUISSON et Thierry KOZLOWSKI.
Dans l’open C, neutralisation aux tables 1 et 2 et c’est Franck POBEDONOSTZEFF (Cagnes Echecs) qui devient le seul meneur avec 5,5/6 ! Il est poursuivi par un large peloton de neuf joueurs, donc le pupille Yoann ROBERT (Sautron) ou encore le benjamin Yann LATASTE (Echiquier Montois).
Nulle table 1 de l’open D et c’est la minime Victoria ANDRE (Chevau-légers de la Choisille) qui caracole en tête avec 6/6 ! Elle est suivie par un autre minime, Valentin RUBIO (Echiquier Montois), Manuel FOSSELLA (Sete) et Jean-Claude ADIBA (Moissac-Castelsarrasin). Voici les appariements :
Un prix de beauté est sélectionné à chaque ronde, parmi les 24 parties retransmises des 6 opens. Le vainqueur est annoncé au micro au lancement de la ronde suivante et remporte un lot.
Le prix de beauté de cette sixième ronde est attribué à Sylvain DEGARDIN dans l’open A pour son excellente victoire contre Adrien SCHWEITZER. Ne manquez pas ses manoeuvres, son sacrifice de Tour et sa conversion dans une finale modèle de Fous de même couleur.